Accompagnement aux soins
Nous sommes des professionnels attachés aux valeurs portées par le serment d’Hippocrate : Primum non nocere, locution latine qui signifie : « d'abord, ne pas nuire ».
Respecter l’autonomie et travailler au maintien des capacités :
Autonomie = capacité à faire ses propres choix ; nous considérons qu’une personne est autonome jusqu’au bout de sa vie, ce sont simplement ses modes d’expression qui peuvent évoluer. A nous de savoir les décoder en tant que professionnel de l’accompagnement.
Pour travailler au maintien des capacités, il faut avant tout savoir les évaluer. Pour ce faire, nous organisons notre approche selon 3 angles différents : la verticalité, la praxie, la communication.
Au regard des situations observées et de leurs évolutions, les équipes de soins ajustent leurs interventions. Les infirmières, dans l’exercice de leur rôle propre, calibrent, animent et activent la pluridisciplinarité adéquate pour aboutir à la personnalisation de l’accompagnement de chaque personne accueillie.
En fonction de l’emplacement de son logement, chaque personne peut consulter « son infirmière de quartier » qui s’identifie auprès d’elle dès son arrivée pour toutes les questions relatives à l’accompagnement dans les actes d’hygiène et de soins. Pour les aspects plutôt logistiques ou matériels, le correspondant à privilégier est plutôt « le soignant repère », identifié lui aussi dès l’arrivée.
Faire de l’accompagnement dans le domaine des soins et travailler au maintien des capacités, c’est aussi faire de la prévention. Dans le cadre de cette approche, nous distinguons également 3 niveaux :
- La prévention primaire : il s’agit de la mise en œuvre d’actions directes sur le danger ou sur la personne (exemple : vaccination)
- La prévention secondaire : cela consiste à limiter les risques (exemple : adaptation d’un environnement pour limiter le risque de chutes, mesures d’hygiènes pour limiter le risque de contamination croisée…)
- La prévention tertiaire : il s’agit des mesures mises en œuvre après la réalisation d’un risque pour éviter qu’il ne s’aggrave ou se reproduise (exemple : rechute ou complication d’une maladie)
Pour ce faire, nous déployons progressivement des Groupes d’Analyses de Pratiques et de Prévention (GAPP) sur les thèmes suivants :
- Chutes / Mesures de contentions
- Comportements d’agitation pathologique / Etat dépressif
- Dénutrition
- Douleur / Troubles du sommeil
- Incontinence
- Traitements et risques iatrogéniques
Ces analyses nous permettent de déployer progressivement des indicateurs de plus en plus pertinents pour nous permettre d’orienter nos pratiques. Cela garantit une cohérence de plus en plus forte entre le développement de nos compétences et l’évolution des besoins des personnes accompagnées.